SMUS - Faire progresser la médecine

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Pour favoriser un esprit de collaboration vis-à-vis les tâches cliniques, d’enseignement et de recherche, la Faculté de médecine et des sciences de la santé (ci après appelée FMSS) et la Société des médecins de l’Université de Sherbrooke (ci après appelée SMUS) ont développé le Plan de pratique.

Accepter d’être professeur à la FMSS comporte plusieurs dimensions balisées par les objectifs REGARD. Chaque département et service doit rendre compte de sa participation aux différents volets des REGARD. Pour favoriser l’équité entre les membres lors de l’attribution des tâches académiques et professionnelles ainsi que pour le partage des revenus s’en découlant, des règles de répartition transparentes et validées régulièrement auprès des associés sont établies. Ce mode de fonctionnement assure un partage collectif des tâches mais permet aussi à un membre de concentrer ses talents dans ses secteurs d’intérêts. Le Plan de pratique offre de cette façon un milieu propice pour faire progresser la médecine.

Un Plan de pratique
en constante évolution

À travers le temps, les règles de fonctionnement du Plan de pratique ont évolué constamment pour répondre aux besoins de ses membres tout en protégeant les valeurs qui lui sont propres :

L’esprit de collaboration pour l’ateinte des buts communs
La transparence pour un partage équitable des tâches et des revenus
L’équilibre entre la carrière universitaire et la vie personnelle

À la création de la SMUS en 1969,

l’attribution des tâches et la gestion de la rémunération étaient réservées au doyen de la FMSS. À partir des années 80, ces responsabilités ont progressivement été transférées aux directeurs de département et de service, ceux-ci devenant alors directement impliqués dans la distribution des surplus générés dans leur spécialité. Le rôle du doyen à quant à lui, plutôt convergé vers un statut d’arbitre s’assurant du partage équitable des tâches et des revenus. Suivant les us et coutumes de cette époque, les règles de répartition demeurent égalitaires et les calculs financiers s’y rattachant ne sont pas requis par les membres. Ainsi dans un département ou service, un membre consacrant plus de temps à la recherche ou à l’enseignement gagne le même revenu que son collègue davantage impliqué du côté clinique. Au cours de cette période, le Plan de pratique fait face à plusieurs défis qu’il relève avec succès grâce à sa capacité de travailler en équipe.

Toutefois, vers le milieu des années 90,

les membres insistent pour avoir accès à l’information financière qui les touche directement et pour adapter les règles de partage à leur réalité personnelle. Ce besoin exprimé marque le début d’une ère nouvelle caractérisée par la transparence et l’individualisation des règles de répartition. Au départ, cette évolution peut paraître risquée pour l’atteinte des objectifs communs, mais force est de constater que les résultats qui en découlent prouvent le contraire. Les missions académiques demeurent fort attrayantes malgré le fait qu’elles sont, moins bien rémunérées que les tâches cliniques. Cet attrait réside dans le système d’unités académiques qui permet de rémunérer de façon égalitaire ceux qui accomplissent une activité d’enseignement ou de recherche et ce, sans égard au titre universitaire, à l’ancienneté ou à la spécialité.

Aujourd’hui,

il existe plus de 50 départements ou services dans lesquels les membres décident ensemble du partage des tâches et des revenus. Un tiers d’entre eux choisissent encore une règle de répartition des surplus égalitaire entre les associés alors que les deux tiers optent pour une règle tendant davantage vers l’individualisation. Par contre, tous adoptent les sept principes directeurs qui contribuent à créer un environnement propice au développement de la recherche médicale, à la formation des meilleurs nouveaux médecins ainsi qu’à l’offre de soins aux patients à la fine pointe des connaissances.

Objectifs REGARD

La détermination des objectifs universitaires de chaque professeur revêt une grande importance pour atteindre les réalisations académiques visées. Il est nécessaire de répertorier ces objectifs en six volets désignés sous l’appellation REGARD (Recherche, Enseignement, Gestion académique, Activités professionnelles, Rayonnement, Développement personnel et professionnel). De façon régulière, les REGARD font l’objet d’une reconnaissance mutuelle entre le professeur et la FMSS. Ils sont aussi utilisés comme critères de promotion lorsqu’un professeur adjoint désire être promu agrégé et ensuite titulaire.

Recherche et innovations

La recherche représente toutes formes d’activités visant l’amélioration des connaissances, l’avancement significatif de la discipline, ou l’amélioration des façons de faire. Les champs de recherche se traduisent par la recherche fondamentale, la recherche clinique, la recherche évaluative et la recherche en pédagogie. L’innovation se décrit comme une forme d’activité novatrice visant l’avancement scientifique ou technologique dans tous les secteurs des sciences de la santé.

Enseignement

À la FMSS, l’enseignement est assumé au 1er cycle (baccalauréat et md) et inclut l’encadrement clinique, au 2e cycle (M.Sc., Maîtrises professionnelles et diplôme d’études en médecine spécialisée ou en médecine de famille) au 3e cycle (Ph.D.), à la formation post-universitaire (Post-Ph.D.) et fellow post résidence clinique, ainsi qu’à la formation continue.

Gestion académique

Les activités de gestion qui relèvent de la FMSS (et non du centre hospitalier) incluent la participation aux différents comités d’enseignement ainsi qu’aux comités facultaires, la direction (ou co-direction) de programmes, d’unités, de phases ou d’équipes ainsi que la direction universitaire de départements ou de services.

Activité professionnelle

Les activités professionnelles concernent les activités liées aux soins de patients dans l’une des disciplines reconnues par le Collège des médecins du Québec et dans l’un des établissements affiliés à la FMSS. Toutes les activités professionnelles liées au domaine de la médecine sont aussi considérées.

Rayonnement

Le rayonnement se décrit comme une activité pour laquelle un membre reçoit un mandat sur invitation extérieure en tant qu’universitaire ou en tant que professionnel de notoriété prestigieuse. Elle permet de faire valoir la reconnaissance extérieure dont peut jouir ce membre.

Développement personnel et professionnel

Le développement personnel et professionnel est possible grâce aux activités de perfectionnement en lien avec les missions de la FMSS telles que le ressourcement, les programmes de maintien des compétences, la formation continue et les périodes sabbatiques servant à l’acquisition de nouvelles compétences. Elles visent à acquérir ou améliorer ses connaissances et habiletés.

Plan de carrière

L’un des grands avantages de notre Plan de pratique est de pouvoir faire évoluer sa carrière au fil du temps selon ses aspirations. Ce graphique représente la carrière fructueuse d’une professeure de la SMUS. Au début, la dimension clinique est plus importante, mais au fil des années, l’enseignement prend plus de place. On constate aussi, qu’après deux congés maternité, elle choisit de réduire sa participation à 4 jours/semaine pendant quelques années pour ensuite prendre un congé sabbatique afin de se spécialiser dans un domaine qui, à son retour, lui permet de s’impliquer activement en recherche. Elle participe ensuite à des activités de rayonnement qui l’ont faite connaître auprès de ses pairs. Vers la fin de sa carrière, elle devient directrice de département pour transmettre sa passion à une nouvelle génération.

Illustration du plan de carrière

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Un Plan de pratiqueen constante évolution